On oublie parfois
que toute la vie terrestre tire son énergie des plantes
(oui,… j'oublie quelques exceptions comme les chimiautotrophes)
et que nos énergies fossiles sont des plantes du passé.
Fig 1: Le pétrole : des plantes du passé ! [img] source http://lesbeauxjardins.com/.
La biologie des plantes a donc une influence décisive sur notre alimentation et notre énergie.
Pourtant leur étude dans les écoles est souvent moins prioritaire, parfois réduite à la systématique - un peu poussiéreuse parfois ? – des cycles reproducteurs : des thallophytes via les bryophytes aux angiospermes avec un accent passionné sur les archégones et l'importance du gamétophyte, des haplodiplobiontes …
Est-ce bien ce qui pourra passionner les élèves pour la biologie végétale ? Je sais que plusieurs d'entre vous arrivent à passionner les élèves sur ces sujets : je crois que c'est plutôt une preuve de votre génie pédagogique que de leur intérêt intrinsèque pour des adolescents boutonneux et en proie à des changements hormonaux troublants...
Quelle biologie pour les futurs citoyens ?
Dans la réflexion sur ce qu'il faut donner aux futurs citoyens dans le peu d'heures de biologie végétale qu'ils recevront, est-ce bien cela qui peut le mieux les préparer à affronter le monde complexe qui les attend ?
"Dans une société fortement marquée par les progrès scientifiques et technologiques, il est important que chacun possède des outils de base lui permettant de comprendre les enjeux des choix effectués par la communauté, de suivre un débat sur le sujet et d'en saisir les enjeux principaux." PER, Plan d'étude Romand
Pourtant la physiologie des plantes est un domaine de recherche dynamiques et vivant qui influence - à travers les cultures alimentaires notamment – peut-être plus la vie sur cette planète que la mise au point d'un traitement pour les dysfonctionnements érectiles.
Après les OGM, l'émergence des biocarburants pose de belles questions scientifiques sur les plantes les plus efficaces et les transformations de la biomasse en carburant, ... mais aussi sur le plan politique puisque chaque hectare qui est cultivé pour du biocarburant pourrait être au détriment de cultures vivrières !
Avec le prix du blé qui augmente aux USA la question est cruciale, et probablement plus près des intérêts de nos élèves que les anthéridies.
L'actualité de la recherche sur les plantes
Nous avons la chance d'avoir des spécialistes qui viendront nous parler avec passion des aspects vivants et passionnants de la recherche sur les plantes lors d'une journée organisée par Sc-Nat.
Peut-être y trouverons-nous de quoi insuffler un supplément de vie et d'intérêt dans les cours, sans devoir faire la révolution : en suisse l'enseignant a quand même une belle marge de manœuvre pour interpréter la partition qui lui est imposée : y aurait-il là un moyen d'améliorer ce que nous offrons à nos élèves comme image de la biologie tout en restant à l'intérieur du cadre institutionnel ?
Et peut-être de nous faire plaisir aussi ?
Conférence publique
Entrée libre
Fig 2: Biocarburants : la recherche sur les plantes apporte des éléments au débat. Source : ScNat
Conférence publique organisée par la «Plate-forme Biologie» de la SCNAT et la Commission de l’énergie des Académies suisses des sciences avec la participation de l’Université de Genève et de l’Institut National Genevois.
Gilles Peltier, directeur du Laboratoire de bioénergétique et biotechnologie des bactéries et microalgues CEA Cadarache
Rainer Zah, directeur du group Life Cycle Assessment & Modelling, EMPA, Dübendorf, auteur du livre « Future Perspectives of 2nd Generation Biofuels »
Programme
Fig 1: Le pétrole : des plantes du passé ! [img] source http://lesbeauxjardins.com/.
La biologie des plantes a donc une influence décisive sur notre alimentation et notre énergie.
Pourtant leur étude dans les écoles est souvent moins prioritaire, parfois réduite à la systématique - un peu poussiéreuse parfois ? – des cycles reproducteurs : des thallophytes via les bryophytes aux angiospermes avec un accent passionné sur les archégones et l'importance du gamétophyte, des haplodiplobiontes …
Est-ce bien ce qui pourra passionner les élèves pour la biologie végétale ? Je sais que plusieurs d'entre vous arrivent à passionner les élèves sur ces sujets : je crois que c'est plutôt une preuve de votre génie pédagogique que de leur intérêt intrinsèque pour des adolescents boutonneux et en proie à des changements hormonaux troublants...
Quelle biologie pour les futurs citoyens ?
Dans la réflexion sur ce qu'il faut donner aux futurs citoyens dans le peu d'heures de biologie végétale qu'ils recevront, est-ce bien cela qui peut le mieux les préparer à affronter le monde complexe qui les attend ?
"Dans une société fortement marquée par les progrès scientifiques et technologiques, il est important que chacun possède des outils de base lui permettant de comprendre les enjeux des choix effectués par la communauté, de suivre un débat sur le sujet et d'en saisir les enjeux principaux." PER, Plan d'étude Romand
Pourtant la physiologie des plantes est un domaine de recherche dynamiques et vivant qui influence - à travers les cultures alimentaires notamment – peut-être plus la vie sur cette planète que la mise au point d'un traitement pour les dysfonctionnements érectiles.
Après les OGM, l'émergence des biocarburants pose de belles questions scientifiques sur les plantes les plus efficaces et les transformations de la biomasse en carburant, ... mais aussi sur le plan politique puisque chaque hectare qui est cultivé pour du biocarburant pourrait être au détriment de cultures vivrières !
Avec le prix du blé qui augmente aux USA la question est cruciale, et probablement plus près des intérêts de nos élèves que les anthéridies.
L'actualité de la recherche sur les plantes
Nous avons la chance d'avoir des spécialistes qui viendront nous parler avec passion des aspects vivants et passionnants de la recherche sur les plantes lors d'une journée organisée par Sc-Nat.
Peut-être y trouverons-nous de quoi insuffler un supplément de vie et d'intérêt dans les cours, sans devoir faire la révolution : en suisse l'enseignant a quand même une belle marge de manœuvre pour interpréter la partition qui lui est imposée : y aurait-il là un moyen d'améliorer ce que nous offrons à nos élèves comme image de la biologie tout en restant à l'intérieur du cadre institutionnel ?
Et peut-être de nous faire plaisir aussi ?
Conférence publique
Les biocarburants, entre sécurité énergétique et crise alimentaire?
Jeudi, 20 septembre 2012, 18-20 h Auditoire A300, Sciences II, 30 Quai Ernest Ansermet, Université de GenèveEntrée libre
Fig 2: Biocarburants : la recherche sur les plantes apporte des éléments au débat. Source : ScNat
Contexte
En raison du réchauffement climatique dû aux émissions de gaz à effet de serre, une tâche prioritaire est de remplacer les combustibles fossiles par des énergies produites de manière durable. La meilleure solution semble être de diversifier les ressources énergétiques durables en tirant parti de l’énergie solaire, hydraulique, éolienne, géothermique et des biocarburants. Ces derniers produits à grande échelle offrent-ils une solution valable sans compromettre nos ressources alimentaires et l’environnement ? Quelles sont les potentiels des microalgues ? Offrent-elles des solutions rentables pour produire des carburants classiques ou de l’hydrogène ?Conférence publique organisée par la «Plate-forme Biologie» de la SCNAT et la Commission de l’énergie des Académies suisses des sciences avec la participation de l’Université de Genève et de l’Institut National Genevois.
Les orateurs
Paul Mathis, ancien directeur du Laboratoire de bioénergétique au centre de recherches de Saclay (CEA-CNRS) et auteur du livre « Les énergies, comprendre les enjeux »Gilles Peltier, directeur du Laboratoire de bioénergétique et biotechnologie des bactéries et microalgues CEA Cadarache
Rainer Zah, directeur du group Life Cycle Assessment & Modelling, EMPA, Dübendorf, auteur du livre « Future Perspectives of 2nd Generation Biofuels »
Programme
Introduction
Les énergies, Comprendre les enjeux (30 min)
Paul Mathis, Ancien directeur du Laboratoire de bioénergétique au centre de recherches de Saclay (CEA-CNRS)
Le potentiel des microalgues pour la production de biodiesel et de biohydrogène (30 min)
Gilles Peltier, Directeur du Laboratoire de bioénergétique et biotechnologie des bactéries et microalgues CEA Cadarache
Perspectives des biocarburants de 2ème génération (30 min)
Rainer Zah, EMPA, Dübendorf
Discussion générale - Table ronde (30 – 45 min) avec la participation de René Longet
Apéritif
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