lundi 26 novembre 2018

Film : un tsunami sur le léman !

Les auteurs avaient sélectionné pour les membres Expériment@l-Tremplins quelques articles (lors d'une conférence en 2016 : La Terre, une planète à risques).  Pour vous préparer à cette projection du 13 novembre, pour approfondir après, .... ou si vous ne pouvez pas venir.

C'est Jump-to-Science : on ne simplifie pas pour vous, car vous êtes des spécialistes de la transpositions pour les élèves; on vous aide à remonter à l'authentique article, là où la science se fait.


Projection du film un Tsunami sur le lac Léman
Chères collaboratrices, chers collaborateurs,
Chères étudiantes, chers étudiants,
Un tsunami sur le lac Léman… impossible! Vraiment? Une recherche scientifique de l'Université de Genève confirme pourtant la survenue d'un tsunami au VIe siècle de notre ère et envisage qu'il pourrait se reproduire. Que s'est-il passé ce jour-là? Quelle chaine d'événements a mené à la catastrophe? Ce film mène l'enquête auprès d'historiens, d'archéologues, de géologues et de physiciens. Grâce à eux, la légende est devenue un fait scientifique.
L'Université de Genève a le plaisir de vous inviter à une projection privée du film «Un tsunami sur le lac Léman», un documentaire qui met en valeur le travail de ses chercheuses et chercheurs sur le lac.
Celle-ci aura lieu
le mardi 13 novembre à 18h,
en salle U600 au sous-sol d'Uni Dufour.
La projection sera suivie d'un moment d'échange avec l'équipe du film, modéré par Jérôme Lacour, doyen de la Faculté des sciences.
Pour des questions d'organisation, inscrivez-vous sans plus attendre.
Au plaisir de vous retrouver lors de cette projection,
L'équipe d'organisation
Equipe du film:
la Section des sciences de la Terre et de l'environnement de la Faculté des sciences et de l'Institut des Sciences de l'Environnement:
Stéphanie Girardclos, maître d'enseignement et de recherche
Guy Simpson, maître d'enseignement et de recherche
Mario Sartori, chargé de cours
Frédéric Arlaud, technicien électromécanicien
Katrina Kremer, ancienne doctorante
Pierre Corboud, ancien collaborateur scientifique
Laurent Graenicher, auteur et réalisateur du film
Pierre-Yves Frei, auteur du film


Café scientifique : Enfants HP, précoces, surdoués... un effet de mode?

Les cafés scientifiques organisés par Bancs Publics dans l'écrin magnifique du musée d'histoire des sciences confrontera plusieurs spécialistes et permettront de se faire une opinion

Voir l'invitation plus bas

Des élèves doués à problème, qui n'ont qu'à se débrouiller ou à particularités méritant un soutien ?

 
Les enseignants sont souvent tiraillés entre une vision positive des élèves à haut potentiel intellectuel (HPI)  (parce qu'ils comprennent souvent plus vite, imaginent parfois facilement, vont au fond des questions, …) et une vision plus négative (parce qu'ils voient dans les cours des complexités qu'on préfèrerait éviter, parce qu'ils posent des questions qui peuvent déstabiliser, parce qu'ils sont parfois très sensibles, parce qu'on estime qu'il faut plutôt s'occuper de  ceux qui sont en difficulté, …).
Serge Martin, directeur pédagogique de l'enseignement obligatoire vaudois, ne cache ainsi pas ses réserves à l'idée d'une focalisation sur les élèves surdoués. «Mon objectif est d'amener tous les élèves au niveau le plus élevé possible. Je suis réticent à décliner les élèves en catégories toujours plus variées, car si l'enseignement se consacre de manière privilégiée à un groupe particulier, n'est-ce pas au détriment des autres? Je crains qu'à force de creuser le sillon de la différence on ne peine à admettre un cadre de fonctionnement qui doit être égalitaire. Nos ressources doivent être mises à la disposition de tous. Je suis davantage préoccupé par les élèves en difficulté. Comment faire pour que les enfants qui proviennent d'un milieu social défavorisé ne se retrouvent pas dans les filières les moins exigeantes? Ce sont les vrais enjeux de l'école.» Le Temps 12 Juillet 2010 Intranet.pdf
Au DIP à Genève les enfants HPI sont maintenant considérés comme des élèves à besoins spécifiques parmi d'autres . "La prise en considération des besoins des élèves ayant un trouble, une déficience, une maladie invalidante ou un handicap s'inscrit dans une réflexion plus large, celle de l'École inclusive qui se trouve aujourd'hui au centre des priorités du département de l'instruction publique, de la culture et du sport (DIP)." Cap-intégration
Ainsi les  enfants à haut potentiel intellectuel (HPI)  "se différencient par leur profil de développement et par leur personnalité. Prendre en compte cette diversité sur les plans pédagogiques et éducatifs implique tout d'abord de bien connaître et de comprendre chaque enfant en particulier, afin de développer une attitude ouverte et positive à leur égard."  Cap-intégration
Cette transformation du regard porté par l'école sur ceux qui sont différents et les aménagements qu'on leur accorde peut parfois bousculer des visions morales sur ce que l'intégration signifie et la vision de la différence comme un problème ou une richesse, et finalement le rôle de l'école... entre une vision où l'on tente d'aider ceux qui sont différents à rejoindre la norme pour mieux s'intégrer dans une société et un marché de l'emploi peu tolérant, et une vision qui cultive ces différences pour leur créativité, leur rôle stimulant pour l'art, la culture, l'évolution de la société. 

Les cafés scientifiques organisés par Bancs Publics dans l'écrin magnifique du musée d'histoire des sciences confrontera plusieurs spécialistes et permettront de se faire une opinion
Pour approfondir, préparer voici quelques références :

Bancs Publics
Enfants HP, précoces, surdoués... un effet de mode?
Lundi 26 novembre 2018 à 18h30 
Ils ont la particularité de très bien réussir le test de quotient intellectuel (QI) et représentent entre 2 et 5 % de la population. On les a appelé précoces ou surdoués. On préfère aujourd'hui les qualifier d'enfants à « haut potentiel intellectuel » tant les autres dénominations génèrent des confusions et échouent à rendre compte de leur particularité. Ce « don », s'il est indéniablement un avantage, n'est pas forcément synonyme de réussite ou de confort. Certains de ces enfants, et les adultes qu'ils vont devenir, peinent à trouver leur place dans un monde qui ne les comprend pas toujours. D'autres ont de la peine à intégrer les normes sociales. D'autres encore semblent avoir simplement des difficultés à gérer ce cerveau qui « tourne en permanence à plein régime ».

Alors comment aider ces enfants, ou adultes, lorsque cela s'avère nécessaire ? Comment l'école peut prendre en compte leur spécificité ? Comment vivent-ils l'adolescence, période critique ou leur particularité peut vite devenir un outil d'ostracisation ? Pourquoi en parle–t-on tant aujourd'hui ?

Ces questions ou d'autres vous intéressent ? Venez en discuter avec des spécialistes des domaines concernés.
Avec la participation de :
Luigi Marra 
Journaliste et producteur de « Dans la tête de… », Radio Télévision Suisse

Maja Perret-Catipovic 
Directrice médico-psychologique, Office médico-pédagogique, Département de l'instruction publique, Genève

Roberta Poulin 
(ex)Présidente de l'Association suisse pour les enfants HP, Co-auteure de « 100 idées pour accompagner les enfants à haut potentiel »

Bancs PublicsPascale Roux 
Psychologue FSP, spécialisée dans l'identification et le coaching de personnes ayant un « haut potentiel », Genève et Nyon
Animation:
Gilles Hernot
Musée d'histoire des sciences, Genève


Bancs PublicsAu musée d''histoire des sciences
Villa Bartoloni
128 rue de Lausanne
1202 Genève
Transports publics:
TPG Tram 15 arrêt Butini / Bus 1 et 25 arrêt Sécheron
Mouettes Genevoises: ligne M3 Débarcadère de la Perle du Lac
Parking adjacent
Tél +41 (0)22 418 50 60
mhs@ville-ge.ch
bancspublics.ch
ENTRÉE LIBRE
Bancs Publics




Références:

La plateforme  Expériment@-Tremplinsl  offre aux membres l'accès à plusieurs de ces articles
Comment  Obtenir un article mentionné

François Lombard, chargé de projet Expériment@l bientôt Jump-to-Science

Faculté des Sciences UniGE Avec le soutien de la Fondation Boninchi, de l'IUFE et de la DGES II

Qu'est-ce que Expériment@l-Tremplins ? …bientôt Jump-to-Science

En complément du :

Physiscope du 
Chimiscope  du Bioscope du mathscope et de l'
Expériment@l-Tremplins est une publication Faculté des Sciences de l'Université de Genève destinée aux enseignants de sciences associée au Bioscope .
Avec le soutien de la Fondation Boninchi, de l'IUFE et de la DGES II

Voir aussi  BiOutilsbioutils_logo, pour des kits d'expériences et le Stellarium du Gornergrat  gornergrat-logo

vendredi 2 novembre 2018

L'heure est à la gravité! A) Conférences Wright sur l’attraction universelle B) Roulez les mécaniques, la loi du moindre effort au MHN C) Nouvelle mesure de la constante gravitationnelle G



L'heure est à la gravité!

Deux évènements et une publication en rapport avec la gravité sa maîtrise, sa compréhension et sa mesure intéresseront les lecteurs de Expériment@l-Tremplins

  • A) Gravity l'attraction universelle : Colloque Wright Pour la science  Conférences publiques 5-9 nov 2018  Uni Dufour
  • B) Nouvelle mesure de la constante gravitationnelle  G publié dans Nature : Li, Q., et al. (2018)  expliquent les difficultés de cette mesure et fournissent des mesures avec une précision encore jamais atteinte en utilisant deux types de pendules.
  • C) Roulez les mécaniques, la loi du moindre effort Comment mettre une masse en mouvement...sans s'épuiser ? Exposition au Musée d'histoire des sciences

A) Gravity l'attraction universelle : Colloque Wright Pour la science  Conférences publiques 5-9 nov 2018  Uni Dufour


Une pomme tombe d'un arbre et Isaac Newton expose pour la première fois en 1687 la loi de la gravitation. Mais cette force ne se résume pas à l'attraction terrestre, au contraire, elle est universelle et s'applique au mouvement des astres de l'Univers. Bien que ce phénomène soit aujourd'hui connu et expliqué mathématiquement, la gravitation conserve une part de mystère : jusqu'ici, aucun théoricien n'est parvenu à démontrer les liens entre la force gravitationnelle et les autre forces de la nature, pas même Albert Einstein et Stephen Hawking. Afin de comprendre au mieux les multiples facettes de cette attraction, le 18ème colloque Wright, intitulé «Gravity, l'attraction universelle» et organisé par l'Université de Genève (UNIGE) en collaboration avec la Fondation H. Dudley Wright, donnera la parole à des spécialistes de la gravitation, entre trous noirs et ondes gravitationnelles, absence de gravité et énergie sombre, en passant par la physique quantique.
Site de la fondation Wright

Le Scienscope de l'UNIGE proposera également tous les soirs, du 5 au 9 novembre, des animations en lien avec la thématique du colloque.
Celles-ci auront lieux dans le hall devant l'auditoire U600 entre 17h30 et 18h30.


Les conférences traiteront de thèmes tels que les missions interplanétaires comme celle qui a permis l'atterrissage d'une sonde sur la comète Churyumov-Gerasimenko, les trous noirs, les ondes gravitationnelles, l'énigmatique énergie sombre ainsi que les liens entre la gravitation et le monde quantique.
Les conférences seront suivies d'un débat modéré par Olivier Dessibourg, journaliste scientifique.

Programme (à 18h30 2018 à Uni Dufour):



B) Nouvelle mesure de la constante de gravitation universelle


Li, Q., et al.  (2018)  expliquent les difficultés de cette mesure, les méthodes utilisées en utilisant deux types de pendules et fournissent des mesures avec une précision encore jamais atteinte .
Jump-to-Scienc
e : lisez plutôt l'article d'origine
(ici) (Les membres Expériment@l-Tremplins peuvent obtenir ces articles

" La constante de gravitation newtonienne, G, est l'une des constantes les plus fondamentales de la nature, mais nous n'avons toujours pas de valeur précise pour celle-ci. Malgré deux siècles d'efforts expérimentaux, la valeur de G reste la moins connue des constantes fondamentales. Une divergence allant jusqu'à 0,05% dans les récentes déterminations de G suggère qu'il peut exister des erreurs systématiques non découvertes dans les différentes méthodes existantes. Une façon de résoudre ce problème consiste à mesurer G avec des méthodes indépendantes qui ne risquent pas d'entraîner les mêmes erreurs systématiques. Nous rapportons ici deux déterminations indépendantes de G en utilisant des expériences de pendule de torsion avec la méthode du temps d'oscillation et la méthode du retour d'accélération angulaire [cf. fig 1] . Nous obtenons des valeurs de G ​​de 6,674184 × 10−11 et 6,674484 × 10−11 [m3 / kg.s2], avec des incertitudes-types relatives de 11,64 et 11,61 parties par million, respectivement. Ces valeurs ont les plus petites incertitudes rapportées jusqu'à présent, et toutes deux sont en accord avec la dernière valeur recommandée dans les deux écarts-types."
Li, Q., et al.  (2018) (traduction). Article ici 

une image vaut mille mots ... mais peut être interprétée          de mille manières

Fig 1: Schéma des deux pendules utilisés pour  l'expérience  . [img]. Source :Li, Q., et al.  (2018).


Références:



C) Comment mettre une masse en mouvement… sans s'épuiser ?   




Depuis l'Antiquité, voire avant, les humains ont développé une série de dispositifs techniques et d'astuces pour déplacer, porter ou bloquer des charges importantes. On leur a donné le nom de « machines ». Dans leur forme la plus élémentaire, on les appelle les « machines simples ». Elles se regroupent en deux familles, celles qui dérivent du plan incliné et celles qui utilisent un levier. Nous en côtoyons quotidiennement, sans parfois les reconnaître. Elles nous simplifient la vie à travers de très nombreux objets familiers, seules ou combinées entre elles. Nous vous proposons de les repérer dans cette exposition ludique.
A découvrir et expérimenter en famille ou seul.

Des conférences:

Un événement festif :


Mercredis des sciences

Pour en savoir plus sur l'exposition et son programme d'accompagnement, cliquez ici
Gratuit et tout public