Dans un article publié par l'équipe de Jan BORN à Lübeck dans la revue Science révèle que des étudiants qui ont appris (tache visuo-spatiale) un soir en présence du parfum de roses, et qui ont ensuite été soumis à cette même odeur durant leur sommeil ont mieux mémorisé (97%) que ceux qui n'ont pas été soumis à l'odeur la nuit (87%).
Figure intranet Pour obtenir cet effet le timing est important : il faut l'odeur lors des phases de sommeil à "ondes lentes" (ce n'est donc pas durant le sommeil paradoxal ou REM qu'on pense être le moment de la plupart des rêves.)
En effet une odeur toute la nuit n'aurait pas d'effet, car on ne perçoit plus les odeurs stables (Habituation)
Ces données cadrent bien avec la vision de Schacter par exemple qui montre qu'on le reconstruit quand on évoque un souvenir. Le souvenir est évoqué plus facilement quand on se replonge dans l'état émotionnel où on était.
Il ont aussi par IRM confirmé le rôle de l'hippocampe (image intranet) dans la consolidation de la mémoire déclarative ( celle qui nous permet de dire, d'énoncer ; par opposition à procédurale: conduire, patiner,... à épisodique : j'ai passé ma matu' un jour de pluie, et à de travail : se souvenir d'un numéro de téléphone le temps de le composer)
L'important c'est la ROSE ....
Sources :
Plus d'info
- Sur l'odeur : Nature Insight: Chemical Sensing
- Schacter, D. L. (1999). À la recherche de la mémoire Le passé, l'esprit et le cerveau. Bruxelles: De Boeck.
Surveillez bien Science et Vie : un article sur le sujet paraitra dans une des prochains numéros je parie !
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